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Publié : 24 août 2011
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Jeunes et l’emploi avec la JCE à l’UNION

Formation professionnelle : des atouts méconnus

Article UNION

Voici l’article de l’UNION visible sur le site en cliquant ici :

PARLER de la façon dont sa formation, son début de choix de carrière est perçue devant ceux qui la mettent en place (la formation), les élus de la région et une ribambelle d’acteurs de l’éducation en Picardie, n’est pas chose aisée. Pourtant, à l’initiative de la Jeune chambre économique du Laonnois, cette confrontation avait été tentée et réalisée il y a quelques semaines. « Nous avons choisi ce thème, un des deux que la JCE française propose cette année, pour tenter d’améliorer la vision des jeunes, des parents et de l’Éducation nationale sur l’insertion par une voie professionnelle » explique le président de la JCE laonnoise. « Nous en avons tiré une synthèse qui a été remise aux élèves mais aussi à toutes les parties prenantes. » Qu’en est-il ressorti, et notamment les premières impressions d’élèves ? A la parole, Maxime Lempereur et Sébastien Gerlot, tous les deux néobacheliers (mention très bien et bien) en bac pro commerce à Julie-Daubié, et leurs homologues du CFA en bac pro commerce, Catarina Da Rocha et Julie Martire, elles aussi brillantes néobachelières (mention bien et assez bien). Un constat cinglant : « Pour de nombreuses entreprises, nous sommes la meilleure recrue », glisse en résumé, le quatuor, « alors que dans le grand public, la voie professionnelle ou alternance a une réputation moyenne. »

Énorme méconnaissance

Pour ne pas dire plus parfois. Alors que les quatre élèves vont tous intégrer soit un IUT ou un BTS pour une poursuite d’études. Certains choisiront d’ailleurs des formations post-bac en… alternance. « Pour nous, rechercher une entreprise ou un artisan qui allait ou va nous accueillir dans le cadre de notre formation ressemble à une recherche d’emploi. Nous ne sommes donc pas dépaysés lorsque nous nous retrouvons dans cette situation. Chose que les lycéens en filière générale ou universitaire classique ne possèdent pas. C’est indéniablement un plus. » De la table ronde, plusieurs idées sont ressorties que les membres de la JCE laonnoise ont synthétisé. Avec des pistes originales, en direction des entreprises mais aussi des enseignants, avec par exemple pour ces derniers, des visites, lors de leurs formations, des CFA et autres lycées professionnels. « On s’aperçoit qu’il y a énormément de méconnaissances », explique Stéphane Guillaucourt, le coordinateur pédagogique du CFA. « D’où l’idée de notre côté, de nous ouvrir plus, mais aussi de favoriser des ponts entre l’enseignement classique et nous. »

Stéphane MASSÉ smasse@ournal-lunon.fr